سيرة موجزة عن الشيخ آل ألباني وأضواء على الحياة العلمية له - الفرنسية
 Brève biographie du cheikh al Albany et des lumières sur sa vie scientifique - Français
 Son enfance...
 
Il est né en 1914 dans la ville de Ouchqou Dara qui était à l'époque la 
capitale d'Albanie, dans une famille pauvre mais pratiquante et connue 
pour les connaissances religieuses. Son père al Haj Nouh fut diplômé des
 instituts religieux de la capitale Othomane " Istanbul ", puis il est 
revenu chez lui pour enseigner et éduquer les gens.
Lorsque le roi "Ahmed Zogho " prit le pouvoir en Albanie, et décida de 
rendre le pays laïque imitant l'occident dans tous les domaines de la 
vie, le père prit peur et pressentit que le mal s'accroîtra. Alors il 
prit la décision d'émigrer en Syrie (Cham) pour sauvegarder sa religion 
et par crainte pour ses enfants des troubles. Son choix fut la ville de 
Damas dont il avait auparavant prit connaissance lors de son voyage pour
 le pèlerinage et ce qui le poussa à choisir cette ville ce sont les 
Hadiths rapportés sur les mérites de cette région et les invocations 
faites par le Messager -prières et bénédiction d'Allah sur lui- pour 
elle.
Le grand savant al Albany a terminé ses études primaires dans l'école de
 " Jam'yat al Is'af al Kheiry " à Damas avec un niveau élevé. Du fait de
 la mauvaise idée que se faisait son père sur les écoles publiques du 
point de vue religieux, il décida de ne plus le laisser aller à l'école,
 et lui prépara un programme structuré. De ce programme, il apprit le 
Coran avec le Tajwid, la grammaire et le Fiqh d'après le Madh-hab 
Hanafi. De même que des amis à son père ont participé à son enseignement
 des sciences religieuses et arabes comme on verra plus loin.
Il apprit de son père la réparation des montres jusqu'à devenir un des 
meilleurs réparateurs de la ville, et il commença à gagner sa vie de ce 
métier. Son apprentissage de ce métier et son émigration vers la Syrie 
(Cham) furent deux grands bienfaits d'Allah pour lui, et pour cela son 
père a un grand mérite car le métier de réparateur de montres lui permit
 d'avoir un grand temps libre pour pouvoir lire et étudier les livres, 
et l'émigration vers Damas lui permit de connaître la langue arabe et 
les sciences religieuses depuis leurs sources.
Vers la science du Hadith et l'importance qu'il lui donna...
Le cheikh al Albany se dirigea vers la science du Hadith alors qu'il 
n'avait que 20 ans à peu près, attiré par les articles qui paraissaient 
dans la revue "al Manar" publiée par le cheikh Mouhammad Rachid Rida 
-qu'Allah lui fasse miséricorde-.
Le premier travail qu'il entreprit dans le Hadith fut de recopier le 
livre : Al Moughni 'an haml al asfar fil asfar fi takhrij ma fil ihya 
minal akhbar du Hafidh al 'Iraquy -qu'Allah lui fasse miséricorde- avec 
des annotations.
Celui qui regarde l'effort du cheikh dans ce travail est étonné par son 
intelligence, par ses bonnes connaissances à ce jeune âge, et 
l'étonnement augmente pour son assiduité pour le rangement du livre, et 
pour sa bonne écriture.
Ceci fut pour lui le début d'un grand bien car il avait de plus en plus 
d'envie pour la science du Hadith jusqu'à que son père désapprouva sa 
préoccupation pour cette science et lui disait :
" La science du Hadith est réservée à ceux qui font faillite ! ".
Malgré tout cela, l'amour du cheikh pour le Hadith du Messager d'Allah 
-prières et bénédiction d'Allah sur lui-, et la distinction de 
l'authentique et du faible ne faisaient qu'augmenter. Et puisqu'il 
vivait sous la charge de son père qui avait à sa charge une grande 
famille, il n'avait pas les moyens d'acheter ce qu'il lui fallait comme 
livres qu'il ne trouvait pas dans la bibliothèque de son père qui était 
pleine de livres suivant le rite Hanafite.
C'est pour cela qu'il se dirigea vers la grande bibliothèque Adhahirya. 
Ceci fut un grand bienfait d'Allah sur lui car il y trouvait tout livre 
qu'il ne pouvait acheter, de même certaines librairies commerciales lui 
prêtaient des livres comme la librairie de Salim al Qouçaibany -qu'Allah
 lui fasse miséricorde- et la librairie arabe Hachémite (al Maktaba al 
'arabya al hachimya) de 'Oubeid Ikhwane.
Son intérêt pour le Hadith et ses sciences est devenu sa grande 
préoccupation, jusqu'à ce qu'il lui arrivait de fermer sa boutique pour 
aller à la librairie Adhahirya et il y restait douze heures sans se 
lasser de la lecture, des annotations et de la vérification sauf pour 
les Salâts pour lesquelles il s'arrêtait. Et souvent il mangeait 
simplement dans la bibliothèque. Puis la direction de la bibliothèque 
décida de lui réserver une pièce pour lui seul, pour qu'il puisse faire 
ses recherches utiles dans la science, et aussi de lui donner la clé de 
la bibliothèque. Et là, pendant des années, le cheikh venait tôt le 
matin avant les employés qui eux retournaient chez eux à l'heure du 
Dhohr sans revenir, alors que lui, y restait ce qu'Allah veuille qu'il 
reste, et il lui arrivait de ne repartir qu'après avoir prié la Salât du
 'Icha.
Tous ceux qui le voyaient à l'époque dans la bibliothèque, savaient le 
degré de ses efforts et sa volonté de ne pas perdre de temps, jusqu'à 
que certains lui en voulaient car il était trop dans la lecture et 
l'écriture lorsqu'ils lui rendaient visite à la bibliothèque. 
Naturellement le cheikh était excusable car il ne voulait pas perdre son
 temps avec les longues salutations et bienvenues, il répondait aux 
questions qui lui étaient posées, tout en regardant dans le livre et 
sans relever son regard vers celui qui pose la question avec le strict 
minimum de mots suffisants. Parmi les fruits de ce grand effort béni, il
 y a eu :
- Takhrij ahadith al bouyou' fi mawsou'ati al fiqh al islami (Recherche 
sur ceux qui ont rapporté les Hadiths concernant le commerce dans la 
jurisprudence islamique), et d'autres ouvrages que l'on verra si Allah 
le veut.
- Celui qui lit l'introduction du cheikh dans Fahras makhtoutat al 
Hadith fil maktaba adhahirya (L'index des manuscrits du Hadith dans la 
bibliothèque Adhahirya), lorsqu'il parle sur la difficulté de retrouver 
une feuille perdue ou mal rangée, reconnaît la longue patience et 
l'énorme effort qu'il a entrepris pour servir la Sounnah purifiée.
L'appel à Allah exalté soit-Il...
Les Hadiths du Messager d'Allah -prières et bénédiction d'Allah sur lui-
 ont eu un grand effet sur la voie qu'entreprit le cheikh dans la 
science comme dans la pratique, et c'est comme ça que le cheikh prit la 
bonne voie authentique qui est de ne prendre que d'Allah et de Son 
Messager -prières et bénédiction d'Allah sur lui- seulement en s'aidant 
de la compréhension des grands Imams parmi les pieux prédécesseurs, sans
 aucun fanatisme pour l'un d'entre eux, mais plutôt c'est la vérité 
qu'il recherchait là où elle se trouve.
De là, il commença à contredire le Madh-hab Hanafi dans lequel il 
grandit. Son père -qu'Allah lui fasse miséricorde- s'opposait à lui 
durement, alors le cheikh lui démontrait qu'il n'était pas permis à un 
musulman de délaisser la pratique des Hadiths du Messager d'Allah 
-prières et bénédiction d'Allah sur lui- alors qu'ils sont authentiques 
et que certains Imams les ont mis en pratique quelque soit celui qui les
 contredit, tout en lui expliquant aussi que ceci est la voie de l'Imam 
abou Hanifa ainsi que les autres imams, qu'Allah leur soit clément.
Et c'est comme ça que les discussions ont commencé entre le cheikh al 
Albany et les autres savants. Il subit une grande opposition de la part 
de beaucoup de cheikhs fanatiques à leurs Madh-hab et des cheikhs Soufis
 et des charlatans innovateurs, et surtout des gens de la même origine 
que lui (la communauté albanaise de Damas) qui poussaient la masse 
contre lui en prétendant qu'il était un Wahhabite égaré et ils 
prévenaient les gens contre lui, alors qu'au même moment des savants 
connus de Damas étaient d'accord avec lui et l'ont encouragé à continuer
 dans son prêche. Parmi eux, il y avait le grand savant Bahjat Albaitar,
 le cheikh 'Abdoul Fattah al Imam, le cheikh Tawfiq al Barzah et bien 
d'autres, qu'Allah leur soit clément. Le Cheikh al Albany n'en avait que
 faire des paroles des gens et de leur opposition, mais bien au 
contraire ceci ne faisait que le pousser à persister sur la vraie voie. 
Il s'éduquait à avoir la patience et à supporter le mal (qu'on lui 
faisait) et ceci comme application du commandement de Louqmane à son 
fils comme Allah nous le cite dans Son Livre
Et il est véritablement comme le dit sur lui un de ses élèves : « Il est
 comme la pluie qui ne regarde pas sur quelle terre elle va tomber ».
Le cheikh prit en main l'étendard du Tawhid et de la Sounnah, et visita 
beaucoup de savants de Damas et il y a eu entre lui et eux beaucoup de 
discussions sur des questions du Tawhid, l'attachement fanatique au 
Madh-hab et les innovations, et ceci, en compagnie du cheikh 'Abdoul 
Fattah al Imam -qu'Allah lui fasse miséricorde- qui était à l'époque le 
président de l'association des jeunes musulmans.
Le cheikh -qu'Allah lui fasse miséricorde- donnait deux cours par 
semaine auxquels participaient les étudiants en religion et quelques 
professeurs d'université. Parmi les livres qu'il a enseignés, il y a :
1- Fath al Majid Charh Kitab at Tawhid (commentaire du livre de 
l'unicité) de 'Abdour-Rahmane ibn Hassan ibn Mouhammad ibn 'Abdil 
Wahhab.
2- Ar Rawda an Nadya Charh ad Dourar al Bahya.
3- Minhaj al Islam fil Houkm (la voie de l'islam dans la façon de gouverner) de Mouhammad Assad.
4- Ouçoul al Fiqh (les fondements de la jurisprudence) de 'Abdoul Wahhab Khallaf.
5- Mouçtalah at Tarikh (la science de l'histoire) de Assad Roustoum.
6- Fiqh as Sounnah (la compréhension de la Sounnah) de Sayid Sabiq
7- Al Ba'ith al Hathith Charh Ikhtiçar 'Ouloum al Hadith d'ibn Kathir de Ahmad Chakir.
8- At Targhib wa at Tarhib de al Hafidh al Moundhiri.
19- Ryad as Salihin (Les jardins des vertueux) de an Nawawy.
10- Al Ilmam fa Ahadith al Ahkam d'ibn Daqiq al 'Id.
Mais il n'a pas pu terminer ces deux derniers livres à cause de certains
 cheikhs qui se sont plaints de lui auprès des autorités et il fut 
emprisonné à peu près six mois. Il avait déjà connu la prison avant cela
 en 1967 où il y resta un mois.
Le cheikh avait des voyages mensuels organisés, au début c'était pour 
une semaine par mois, puis ce fut trois jours par mois. Le cheikh allait
 dans les grandes villes comme Halab, Idlab, Alladhiqya, Salmya, Homs, 
Hama, Arriqah puis des voyages vers la Jordanie avant qu'il ne décide 
d'y résider dernièrement. Tous ces efforts et ces voyages eurent de très
 bons fruits, même s'il y avait l'opposition des gens de la passion, 
cela ne le décourageait pas à continuer.
L'enseignement à l'université Islamique de Médine...
Avec l'aide d'Allah, élevé soit-Il, puis des efforts continus, de bons 
ouvrages du cheikh ont vu le jour dans les domaines du Hadith, du Fiqh, 
de la 'Aquida et autres qui ont montré aux savants ce qu'Allah lui avait
 donné comme compréhension authentique, grande science, grande 
compréhension du Hadith, de ses sciences, de ses narrateurs, ainsi qu'un
 chemin scientifique qui fait du Livre et de la Sounnah le juge et la 
balance dans tous les domaines, et tout ceci avec la compréhension des 
pieux prédécesseurs et leur voie dans l'apprentissage et du d'écoulement
 des règles et des lois.
C'est cette voie qu'entreprirent beaucoup de grands savants surtout le 
cheikh al Islam ibn Taymiya et ses élèves, et ceux qui les ont suivis.
Tout ceci rendit le cheikh célèbre, les savants retournaient à lui, les 
responsables des écoles de science reconnaissaient son degré. Ce qui 
poussa les responsables de l'université islamique (de Médine) lors de sa
 fondation, et à leur tête le cheikh et grand savant Mouhammad ibn 
Ibrahim أ‚l cheikh -qu'Allah lui fasse miséricorde- le président de 
l'université islamique à l'époque et le grand Moufti du Royaume d'Arabie
 Saoudite, de choisir le cheikh al Albany pour le poste de professeur du
 Hadith, de ses sciences et de sa compréhension à l'université. Le 
cheikh y resta trois ans, de l'année 1381h jusqu'à la fin de l'année 
1383h, en enseignant le Hadith et ses sciences, et pendant cette période
 il était un bon exemple à suivre dans l'effort, la sincérité et la 
modestie. Ceci se voyait très bien dans ses assises avec les étudiants 
pendant les inter-classes et dans les voyages organisés par 
l'université. Et à cette époque, il était membre du Conseil de 
l'université.
Le retour du cheikh à Damas...
Le cheikh est retourné à Damas avec encore une plus grande volonté, et 
il rejoignit sa pièce qui lui était réservée dans la librairie 
Adhahirya, et il se remit à étudier et écrire, et il consacra tout son 
temps à cela. Il délaissa sa boutique (pour réparer les montres) à un de
 ses frères, puis à son fils après la mort de son frère -qu'Allah lui 
fasse miséricorde-. Son temps entièrement réservé à l'étude et 
l'écriture lui permit de présenter au monde islamique encore plus 
d'ouvrages utiles et de bonnes vérifications qu'on citera dans cette 
biographie.
Les liens avec les savants, leur étonnement et leurs éloges à son encontre...
Le cheikh al Albany rencontra beaucoup de savants et d'étudiants en 
science, et il leur apprenait des choses comme eux lui en apprenaient. 
Et parmi les savants qu'il a rencontrés, il y a :
Le cheikh Mouhammad Hamid al Faqi président de Jama'at Ansar as Sounah al Mouhammadya en Egypte -qu'Allah lui fasse miséricorde-
Le grand savant Ahmad Chakir -qu'Allah lui fasse miséricorde-.
Il y a eu entre eux et lui des recherches et des discussions bénéfiques dans la science.
Le cheikh 'Abdour-Razzaq Hamza -qu'Allah lui fasse miséricorde-.
Le docteur et grand savant Mouhammad Taqyouddine Al Hilaly -qu'Allah lui fasse miséricorde-
Le grand savant et cheikh al Hafidh Mouhammad al Joundalawy -qu'Allah 
lui fasse miséricorde- durant la période où il enseignait à l'université
 islamique de Médine.
Le grand savant et cheikh Mouhammad Raghib Attabbakh -qu'Allah lui fasse
 miséricorde- l'historien de Halab voulu rencontrer le cheikh al Albany,
 et cela s'est fait par l'intermédiaire du professeur Mouhammad Moubarak
 -qu'Allah lui fasse miséricorde-. A cette époque, le cheikh al Albany 
était encore tout jeune, mais le cheikh at-Tabbakh était surpris de ce 
qu'il entendait sur lui au sujet de sa grande volonté dans le prêche au 
Livre et à la Sounnah, et son étude des sciences du Hadith. Et il lui 
donna la permission de rapporter d'après lui ses chaînes de narration et
 il lui donna son livre : Al anwar al jalya fi moukhtaçar al athbat al 
halabya.
Et en ce qui concerne ses relations avec son excellence le cheikh 
'Abdoul 'Aziz ibn 'Abdillah ibn Baz-qu'Allah lui fasse miséricorde-, le 
président de la direction des recherches scientifiques de l'Ifta et du 
prêche en Arabie Saoudite, il y avait de très bonnes liaisons entre eux,
 et ils ont eu des assises et des discussions bénéfiques dans la science
 lors de leurs rencontres et lorsqu'ils s'écrivaient.
Le cheikh 'Abdous-Samad Charafoud-dine un des savants de l'Inde et qui 
publia après vérification le premier volume de As-Sounanoul Koubra de 
an-Nassaï et Touhfatoul Achraf de al Mazi. Ils s'écrivaient beaucoup 
dans le domaine de la science, et une fois il lui écrivit :
« Il est parvenu au Cheikh 'Oubeidoullah arRouhmani le président de 
l'université as-Salafya à Banars (en Inde) une question, provenant de 
Daroul Ifta à Ryad en Arabie Saoudite, sur un Hadith dont le texte est 
étrange et dont le sens est étonnant, et qui a un lien proche de notre 
époque. Et il y a eu unanimité des savants réunis ici pour revenir au 
plus grand savant de cette époque sur les Hadiths prophétiques qui est 
le cheikh al Albany »
Beaucoup de savants lui ont écrit et lui ont fait savoir qu'il les 
impressionnait et qu'ils l'aimaient, qu'ils avaient envie de le 
rencontrer, surtout les savants d'Inde et du Pakistan.
Le grand savant 'Oubeidoullah ar-Rouhmany l'auteur de: Mirqat al mafatih Charh Michkat al Maçabih.
Le cheikh Mouhammad az-Zamzamy au Maroc qu’il a rencontré et avec qui il
 y eut des recherches et des discussions dans la science chez lui à 
Tanger. Et bien d'autres…
Beaucoup d'étudiants retournaient à lui, et ceci même encore, durant 
leurs études et leurs hautes spécialisations pour les diplômes du 
"Doctorat" et du "Magistère" dans les sciences islamiques. Ils allaient à
 sa rencontre, l'écoutaient, lui écrivaient et profitaient de lui dans 
les sciences du Hadith et autres.
Parmi eux, il y a le docteur Amine al Miçri -qu'Allah lui fasse 
miséricorde-, le président du département des études islamiques à 
l'université islamique de Médine. Et il disait clairement que le cheikh 
al Albany méritait plus son poste que lui et qu'il en était plus en 
droit. Il se considérait comme un de ses élèves, et il encourageait les 
étudiants à profiter de sa présence lorsqu'ils visitaient Médine.
Ce même témoignage lui fut donné par le docteur Soubhi As-Salih, ancien 
professeur du Hadith et de ses sciences à l'université de Damas et à 
l'université libanaise aujourd'hui.
Ainsi que le docteur Ahmad Al 'Assal, président du département de la culture et des études islamiques à l'université de Ryad.
Le cheikh Mouhammad Taïb Oukij Al Yousnari, professeur de l'exégèse, du 
Hadith et du Fiqh à la faculté religieuse de l'université d'Ankara en 
Turquie et à l'institut islamique supérieur à Konya, lui envoya beaucoup
 de lettres où il y montre son étonnement pour le cheikh al Albany et où
 il pose certaines questions concernant la science. Parmi lesquelles, il
 y a cette lettre datée du 7 Cha'bane 1389h où il dit :
« Son excellence, le grand savant et chercheur, le professeur respecté 
abou 'Abdir-Rahmane Mouhammad Naciroud-dine al Albany (Qu'Allah le 
protège de tout mal et qu'il rende ses connaissances bénéfiques pour 
nous), mon cher professeur respecté... Je vous félicite pour votre 
grande réussite dans le domaine de la science, qu'Allah augmente dans le
 monde islamique le nombre de gens comme vous. Et en réalité, j'aurai 
voulu avoir tous vos livres, c'est pour cela que je vous demanderai d'en
 aviser vos éditeurs pour qu'ils me les envoient à mon adresse et je 
vous en remercie d'avance »
Aussi le docteur 'Abdoul-'Ali 'Abdoul-Hamid Al A'dhamy, le professeur à 
la faculté des études islamiques à l'université de Beirou au Nigéria, 
qui lui fit de très bons éloges.
Le professeur Ahmad Madh-har Al 'Adhama, président de l'association 
at-Tamaddou al Islami à Damas, qui fut impressionné de sa science et qui
 lui permis d'écrire dans sa revue beaucoup d'articles sans faire 
attention aux dires de beaucoup d'opposants. Il écrit sur lui: « Damas 
connut son plus grand Mouhaddith, le grand savant Badroud-dine al 
Housseiny ; et lorsqu'il mourût, la ville n'avait plus d'imam dans les 
sciences du Hadith vers qui les gens retourneraient, si ce n’est un 
jeune Arna-outy[1] qui a grandit dans la science et la piété, qui est le
 professeur Mouhammad Naciroud-dine (al Albany) connu parmi les jeunes 
pour son travail dans le Hadith et ses sciences, qui a réunit les jeunes
 autour de lui et fut remarqué. Il a pu avoir des élèves qui apprennent 
de lui du fait de sa langue arabe claire, de la douceur de ses paroles 
et ses bonnes discussions. »
Aussi le grand savant Mouhammad 'Ata-oullah Hanif, auteur de At-Ta'liqat
 As-Salafya 'ala Sounane an-Nassa-i qui lui fit des éloges. Et aussi 
beaucoup d'autres savants et personnalités…
Ses efforts dans la science, ses fonctions et ses voyages...
Nous avons vu que le cheikh a étudié chez son père certaines sciences 
comme la grammaire, des livres de Fiqh Hanafi comme Moukhtaçar Al 
Qaddoury, et il apprit de lui le Coran entièrement avec Tajwid d'après 
la version de Hafs. Il étudia chez le cheikh Sa'id al Bourhany le livre 
Maraqi Alfalah dans le Fiqh Hanafi, le livre Choudhour adh-Dhahab dans 
la grammaire, et certains livres contemporains dans l'éloquence. Il 
assistait aux assemblées du grand Savant le cheikh Mouhammad Bahjat al 
Baitar -qu'Allah lui fasse miséricorde-avec des professeurs de al Majma'
 al 'Ilmi à Damas parmi lesquels 'Izzoud-dine at-Tannoukhy -qu'Allah lui
 fasse miséricorde-, ils lisaient le livre Al Hamassa de abou Tamam.
La faculté des études religieuses de Damas le choisit pour qu'il vérifie
 qui a rapporté les Hadiths dans le domaine du commerce, concernant 
l'encyclopédie du Fiqh islamique que l'université voulait publier (en 
1955).
Il fut choisit comme Membre dans le bureau du Hadith, qui fut créé à 
l'époque de l'union entre l'Egypte et la Syrie, pour relire et 
superviser la publication des livres de la Sounnah.
L'université as-Salafya de Banars en Inde lui demanda de venir en Inde 
pour être le Cheikh du Hadith et il s'excusa de son refus car il était 
difficile pour lui d'emmener toute sa famille à cause de la guerre qui 
opposait l'Inde au Pakistan à cette époque.
Le ministre de l'éducation saoudien Hassan ibn 'Abdillah أ‚l Cheikh lui 
demanda en 1388h d'être le Superviseur de la faculté des hautes études 
islamiques à l'université de la Mecque.
Il fut choisit Membre du haut conseil de l'université islamique de Médine de l'année 1395h à l'année 1398h.
Il donna une conférence importante en Espagne, suite à l'invitation de 
l'union des étudiants musulmans en Espagne, et qui fut publiée plus tard
 avec pour titre : Al Hadith Houjja binafsih fil 'Aqa-id wal Ahkam (Le 
Hadith est un argument en lui-même (à part entière) dans les croyances 
et les règles). Il visita l'émirat du Qatar et y donna une conférence 
avec pour titre : Manzilatou as-Sounnah fil Islam (la place de la 
Sounnah dans l'Islam). Il fut envoyé par la direction des recherches 
scientifiques, de l'Ifta et du prêche (Ryad - Arabie Saoudite) en 
Egypte, au Maroc et en Grande-Bretagne pour prêcher au Monothéisme et à 
la vraie voie islamique. Il fut invité à beaucoup de congrès. Il 
participa à certains et s'excusa à la plupart de ne pouvoir y participer
 à cause du manque de temps, vu le nombre de ses travaux dans la 
science. Il visita certains pays européens, il y rencontra les minorités
 musulmanes ainsi que les étudiants musulmans, et il y donna des cours 
importants.
Les ouvrages et les travaux scientifiques...
Le cheikh a laissé beaucoup de livres écrits par lui-même et des travaux
 scientifiques sur d'anciens ouvrages, dont certains ont été traduits 
dans d'autres langues.
[Ici l'auteur 'Acim al Qar-youty en cita 114 et j'invite les frères et 
les sœurs à retourner au texte arabe pour voir les titres. Quant à son 
élève cheikh ‘Ali Hassan al Halaby, il en cite 218 dans son livre Ma’a 
cheikhina Naçir as-Sounnah wad-Dine.] (Le traducteur)
D’après une biographie rédigée par aboul Achbal 'Acim ibn 'Abdillah al Qar-youty,
Professeur à l'université islamique de Médine, le 10 Cha'bane 1405h.
Traduit en français par : Abou 'Abdir-Rahmane 'Abdoullah Attantany
_____________________________
[1] Habitant de la région comprenant l’Albani et le Kosovo.
ICI